
Nos chagrins, nos regrets, nos pertes sont sans nombre.
Le passé n’est pour nous qu’un triste souvenir;
Le présent est affreux s’il n’est point d’avenir,
Si la nuit du tombeau détruit l’être qui pense.
Un jour tout será bien, voilà notre esperance.
Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion.
Les sages me trompaient, et Dieu seul a raison.
Voltaire, Poème sur le desastre de Lisbonne. Décembre, 1755
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